jeudi 26 juin 2008

Après 48 ans d'indépendance, la RDC peine à relever ses défis

Dans exactement cinq jours, les Congolais auront à célébrer l'indépendance de leur pays. Des manifestations sont prévues à cet effet. Et la plus grande se déroulera à Kananga, chef lieu de province du Kasaï Occidental.

Le président de la République, Joseph Kabila Kabange, ainsi que les membres du gouvernement y seront présents. La diaspora congolaise ne sera pas en reste. Partout au monde, les Congolais commémoreront cette date, se rappelant des pionniers de l'indépendance et tout ce qui a marqué cette période.

Champagne à l'ambassade et journées de rencontre pour la diaspora

En France par exemple, outre la manifestation qu'aura à organiser par l'ambassadeur – avec les corps diplomatiques d'autres pays accrédités en France – où ils prendront champagne, vin, gâteaux et tous autres babioles, oubliant la souffrance du peuple, les Congolais de France, réunis dans Pacof organiseront quant eux des journées de rencontre où ensemble, se partageront des souvenirs du pays.

Pendant une semaine, soit du 21 au 29 juin, diverses manifestations sont organisées pour permettre à tous les Congolais désireux de se retrouver avec les compatriotes et de se partager des souvenirs lointains.

D'autre part, Freddy Mulongo, connu sous son petit nom d' Eti Edan" vient de créer avec une équipe cosmopolite l'association 3RC afin de mobiliser et surtout conscientiser les Congolais à leur retraite. En effet, la plupart de Congolais installés en Europe, et plus particulièrement en France ne sont pas assurés d'avoir une retraite aisée. Pour ne pas avoir travailler et cotiser pendant au moins quarante ans.

Leur vieux jours risquent d'être désastreux. A moins de continuer avec le système africain qui veut que les enfants prennent en charge les parents pour leurs assurer des vieux jours meilleurs. Au contraire, c'est le clochardisme qui les guette. Ces journées de réflexion devront leur permettre ainsi de penser à leur avenir pour ne pas connaitre des vieux jours malheureux.

Le slogan en vogue : les Chinois arrivent et vont construire

Sans doute, il en sera de même pour tous les Congolais de la diaspora. Tous vont fêter mais chacun à sa manière. Des Etats-Unis en Asie, les Congolais célèbreront cette journée avec faste mais sans toutefois se poser des vraies questions. A 48 ans d'indépendance, on est plus que majeur.

Et pourtant, le pays a du mal à rendre de l'envol. Les entreprises publiques comme privées sont gérées comme des "digablo" (boutique, ndlr). Le slogan en vogue, tous le savent, les Chinois arrivent et vont construire. Mais ils resteront pendant combien de temps, qu'est-ce qu'ils exploiteront en contre-partie et surtout qui restera assurer la maintenance ?

Il serait donc mieux de commencer à préparer le retour de tous ces cerveaux qui sont partis en refuge en Occident pour prendre la relève au lieu de rester les bras croisés. Les Chinois sont allés en Europe, ont pris l'essentiel et les ont adapter avec leur réalité. Pourquoi pas nous ?

Au lieu de ces cumulards de diplômes qui se vont passer pour des professeurs alors qu'ils sont incapables de créer ce qui existent déjà, il est plus que temps de nous reformater, comme le dirait le théologien philosophe Kä Mana, en vue d'avoir une nouvelle vue de l'avenir et pensée l'avenir autrement pour le bonheur de nos enfants et arrières-petits enfant.

Il est inutile de fêter pour le plaisir. Il faut surtout penser à l'avenir

Face aux maux qui rongent le pays, il est plus que temps que nous nous interrogeons sur son avenir. Nous devons parvenir à définir ce que nous attendons par développement et à quoi nous aspirons pour un avenir meilleur. Il serait inutile de fêter pour le plaisir. Il faudrait surtout penser à l'avenir, à ce qu'aspire la population et de mener des études de faisabilité pour rendre effective la volonté du peuple.

Ce qui ont la charge de diriger le pays doivent se mettre vraiment au service de la nation au lieu de continuer à rançonner les investisseurs potentiels qui veulent bien nous aider à sortir du sous-développement qui ronge le pays.

Avec tout ce que nous avons comme richesses, nous sommes à même de construire un pays plus beau et plus prospère. Il suffirait de la volonté de la part de nos dirigeants qui doivent proposer à la population une ne serait-ce qu'une ébauche de ce que doit devenir le pays dans les jours avenirs.

Les cinq chantiers proposés par le président de la République devront être un plan d'action nationale, accepté par tous et sur base desquels tout le monde se penchera pour une meilleure réussite.

Toutes les couches de la population devront donc être sensibilisées et se sentir concernées. De sorte qu'ensemble, nous trouvons des voies et moyens pour les concrétiser. Au lieu d'en faire l'apanage d'un groupe d'individus qui veulent se rendre populaires et indispensables. Les institutions passent, mais les hommes restent, dit-on.
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La vente de pain, un créneau porteur pour les Kinoises

La trentaine souriante, Mimo et Mami font partie de ces nombreuses Kinoises qui, pour générer les revenus nécessaires à la survie de leur famille, ont choisi d'investir le créneau de la vente du pain, aliment très prisés des Kinois qui le préfèrent sous forme de tartine à la pâte d'arachide, affectueusement baptisée "Kanga journée", en raison des forces qu'elle procure aux Kinois pour affronter les durs labeur de tout une journée.

Armées d'une bassine, d'un pot en plastic rempli de pâte d'arachide, d'un coûteau et d'une poignée de sachets en plastic, nos deux vendeuses doivent se lever très tôt le matin (4-5 h) pour aller à l'assaut de la boulangerie «Pain Victoire», située sur l'avenue Kabinda, dans la commune de Lingwala, au nord de Kinshasa.

Dans l'enceinte de cette boulangerie, où de nombreux «dépositaires» (grossistes) et autres intermédiaires sont souvent amenés à passer leur nuit pour être servis, plusieurs heures d'attente sont souvent nécessaires avant la livraison du précieux aliment que les vendeuses se procurent auprès de ces derniers à raison de 2200 f la bassine de 25 baguettes.

Revendu 100 f l'unité (200 f la tartine), le pain rapporte 350 f de bénéfice par bassine à Mimo, qui, grâce à la vente à domicile, parvient à écouler 4 ou 5 bassines par jour. De quoi soulager son mari, veilleur de nuit, dont le salaire est une goutte d'eau dans la mer des problèmes de ce couple avec deux enfants à charge.

Ayant interrompu ses études au niveau du bac car privée de moyens financiers, Mimo (27 ans) rêve également de se constituer, grâce à la vente de pain, le capital nécessaire pour investir dans un des créneaux les plus porteurs de la capitale congolaise, la vente de pagnes.

Contraintes et difficultés

A l'inverse, l'avenir paraît moins radieux pour Mami (27 ans), célibataire ayant interrompu sa scolarité en classe de 3ème, après le décès de son père, qui a laissé derrière lui une veuve dépourvue de moyens. N'ayant pas les 30 dollars nécessaires pour conserver sa place au grand marché, elle a dû abandonner le commerce des cacahuètes pour s'attaquer, depuis trois mois, au secteur du commerce ambulant de pain censé lui permettre de procurer des recettes d'appoint à l'épouse de son frère aîné, elle-même vendeuse de pain à domicile.

Mais en raison du temps perdu à se ravitailler, des contraintes physiques liées à l'activité et à la concurrence qu'elle doit affronter, Mami ne parvient à écouler que 2 bassines de pain par jour. "c'est fatiguant", soupire Mami, avant d'ajouter que "c'est difficile de prendre le pain parce qu'il y a beaucoup de gens".

C'est la raison pour laquelle six heures après son arrivée à la boulangerie Pain Victoire, Mamie attendait encore de prendre livraison de sa commande de pain.

A l'instar de Momi et Mami, nombreuses sont les Kinoises, qui réflexe maternel ou par instinct de conservation, ont choisi de faire front à l'océan des difficultés quotidiennes et qui ont pour noms faible niveau des salaires, flambée des prix, étroitesse du marché de l'emploi, pour ne citer que celle-là. A Kinshasa, peut-être plus qu'ailleurs, la femme est l'avenir de l'homme.

Les coulisses du reportage

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Quatre concurrents sélectionneurs bousculent Domenech à la succession ouverte à la tête des Bleus !

Malheur aux vaincus ! Ce cri des Romains est actuellement éprouvé par Raymond Domenech, l'entraîneur de l'équipe de France depuis la spectaculaire défaite et la sortie non moins fracassante du onze français au championnat Euro 2008. Rien d'étonnant que l'entraîneur et chef de la troupe pareil à un général romain défait dans une bataille soit pointé comme le principal coupable à abattre, c'est-à-dire à évincer de son perchoir.


Il n'a pas suffi de lui imputer la responsabilité de la défaite, il faut aller au plus pressé en lui trouvant un successeur et les candidats à cette succession sont légion. Les pronostics sur les concurrents en lice vont bon train auprès d'un public passionnément interressé à se prononcer sur le choix du nouvel entraîneur attendu pour les bleus.

Le sondage qui emballe le grand public sportif français a fait émerger dans le lot quatre noms à côté du proscrit Raymond Domenech lui-même qui n'est pas donné totalement partant. Voici les quatre noms les plus cités des concurrents : Didier Deschamps, Laurent Blanc, René Girard et Jean Tigana.

Didier Deschamps

Cet ancien milieu de terrain récupérateur a remporté de nombreux titres avec les différents clubs pour lesquels il a joué. C'est toutefois comme capitaine de l'équipe de France qu'il a écrit les plus belles pages de sa carrière de footballeur, en décrochant les titres de champion du monde en 1998 et champion d'Europe en 2000. Il a terminé sa carrière de joueur en Espagne, à Valence après avoir construit l'un des plus beaux palmarès qui soit (en 2002, il est même classé 11e par le journal français L'Équipe, par un barème des plus beaux palmarès du football international du XXe siècle).

A sa reconversion comme entraîneur il rejoindra l'AS Monaco. La première année est difficile mais après avoir trouvé ses marques et grâce à une équipe talentueuse (Rothen, Nonda, Giuly puis Morientes un an plus tard), Monaco remporte la Coupe de la Ligue 2003 face à Sochaux, puis réalise un bon parcours en Ligue des champions en 2003-2004 : victoire 8-3 face à La Corogne, élimination du Real Madrid, favori de l'épreuve en quart de finale, puis de Chelsea en demi-finale. Seul le FC Porto, et ses joueurs de classe mondiale tels que Ricardo Carvalho, Maniche et autre Deco entrainés alors par José Mourinho, bat cette équipe en finale (0-3).

Le 19 septembre 2005, après des résultats mitigés avec Monaco, il prend la décision de quitter son poste d'entraîneur de l'équipe. Il est remplacé par l'Italien Francesco Guidolin. Le 10 juillet 2006, il confirme qu'il devient l'entraîneur de la Juventus de Turin pour deux saisons, quelle que soit la série où la Juventus jouera.

Suite à une décision judiciaire, la Juventus est finalement reléguée en Série B avec une pénalité de départ de 17 points, ramenée à 9 points suite au verdict prononcé par la Cour arbitrale italienne (Coni Arbitrato), dans la nuit du 27 octobre 2006.

En obtenant le titre de champion de Série B en 2007, Deschamps fait remonter sans problème la Juventus en Série A. Cependant le 26 mai 2007, Deschamps annonce qu'il démissionne de son poste d'entraîneur de la « Vieille Dame ».

Ses rapports difficiles avec le directeur sportif Alessio Secco le poussent à partir. Après une année sabbatique, Didier Deschamps souhaiterait revenir sur un banc d'entraîneur. Il pourrait bien devenir sélectionneur de l'équipe de France en cas de départ de Raymond Domenech[2]. Didier Deschamps s'est, en effet, déclaré officiellement candidat au poste de sélectionneur de l'équipe de France après l'élimination des Bleus au 1er tour de l'euro 2008.

Laurent Blanc

Le concurrent Laurent Blanc est un ancien footballeur français, né le 19 novembre 1965 à Alès (Gard). Il évoluait au poste de défenseur central après avoir évolué au début de sa carrière comme milieu de terrain offensif. Il a fait partie de la solide défense de l'équipe de France championne du monde en 1998 et championne d'Europe en 2000.

Ses qualités défensives, sa vision du jeu et son flegme l'ont fait surnommer « le Président » par ses supporters. Il fut aussi buteur en dépit de son poste de défenseur. Il est considéré comme l'un des meilleurs défenseurs français de tous les temps aux côtés de joueurs comme Marius Trésor, Marcel Desailly ou encore Robert Jonquet.

Ayant passé ses diplômes, Blanc souhaite entraîner au plus vite un grand club en sautant l'étape d'entraîner des clubs de plus faible envergure. Ceux-ci hésitent à faire confiance à un homme leader certes, mais inexpérimenté.

Après des approches infructueuses de l'OM, ce sont les Girondins de Bordeaux qui lui offrent finalement son premier poste en 2007, en remplacement du Brésilien Ricardo. Pour sa première saison sur un banc de Ligue 1, Laurent Blanc a été distingué. Il remporte le trophée UNFP du football de « meilleur entraîneur de Ligue 1 ».

Jean Tigana

Voici un concurrent venu d'afrique. Né, en effet, au Mali, Jean Tigana arrive en France à Marseille à l'âge de trois ans avec ses parents. Il découvre le football au SO Caillols (quartier de Marseille) où passera plus tard un certain Éric Cantona.

Milieu de terrain fin et technique, Jean fait ses premiers pas en championnat de France au Sporting Toulon en 1975. En 1978, il est repéré par l'entraîneur de l'Olympique lyonnais Aimé Jacquet qui le fait venir. Il y restera trois années avant de rejoindre les Girondins de Bordeaux et de retrouver de nouveau son mentor de Lyon Aimé Jacquet en 1981.

C'est avec Bordeaux qu'il remportera ses premiers trophées. En même temps, l'équipe de France fait appel à lui, il fait ses débuts internationaux le 23 mai 1980 contre l'U.R.S.S. (défaite 1-0), puis lors de la brillante coupe du monde de 1982 il devient alors titulaire avec la sélection, la France atteindra les demi-finales.

A l'âge de 35 ans, Tigana met fin à sa carrière de joueur, mais ne quitte pas pour autant le milieu du football, puisqu'il débute une carrière d'entraîneur. Il s'engagera tout d'abord à l'Olympique lyonnais en 1993 pour deux saisons, après une brillante place de vice-champion en 1995 derrière le FC Nantes , l'AS Monaco fait appel à lui.

Bonne inspiration de ce club qui devient champion de France en 1997 et atteint les demi finales de Ligue des Champions face à la Juventus en 1998, Jean Tigana s'appuie sur des joueurs de valeur (Fabien Barthez, Enzo Scifo) et n'hésite pas à lancer de jeunes joueurs comme Thierry Henry ou David Trezeguet. Il restera 4 années sur le rocher monégasque avant d'être démis de ses fonctions en 1999.

Un an plus tard, il traverse la Manche pour rejoindre le club londonien du Fulham FC qui végète en deuxième division. Après avoir réussi à le faire monter en Premier League et à s'y maintenir en partie grâce à un budget financé par le milliardaire Mohamed Al-Fayed, il partira du club en avril 2003.

Après un an et demi loin des terrains, il s'engage au Beşiktaş en octobre 2005, l'un des trois grands clubs d'Istanbul. Le 14 mai 2007 il abandonne son poste d'entraineur de Besiktas en conflit avec ses dirigeants et décide de se retirer provisoirement du monde du football. Au Printemps 2008, il est pressenti (autant que Didier Deschamps) par certains spécialistes, comme éventuel remplaçant de Domenech à la tête de l'équipe de France après l'Euro 2008.

René Girard

Remarquable milieu de terrain défensif accrocheur, originaire du club FC Vauvert, René Girard a débuté et terminé sa carrière de joueur au Nîmes Olympique. Mais c'est aux Girondins de Bordeaux qu'il a connu ses plus belles années, en étant l'un des piliers de ce qui constituait alors la meilleure équipe française.

Sitôt la fin de sa carrière de joueur, René Girard s'est reconverti en tant qu'entraîneur et a pris la tête du Nîmes Olympique, son club de cœur. Mais l'expérience est de courte durée, et après plusieurs années de chômage, Girard semble même se résoudre à abandonner le monde du football puisqu'il ouvre un tabac-presse à Nîmes.

Il se relancera au Pau FC, puis surtout au RC Strasbourg, qu'il sauve de la relégation au printemps 1998. A nouveau sans club durant l'été, il est contacté par son ancien entraîneur bordelais Aimé Jacquet. Jacquet, fraîchement champion du monde et nouveau Directeur technique national, lui propose d'intégrer la DTN.

Dans la foulée, Girard devient même l'adjoint du nouveau sélectionneur national Roger Lemerre, poste qu'il occupera durant quatre ans, avec comme point d'orgue la victoire des Bleus à l'Euro 2000. Après avoir entraîné les sélections des moins de 19 ans et moins de 16 ans, René Girard a succédé en juillet 2004 à Raymond Domenech en tant que sélectionneur de l'équipe de France Espoirs.

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La hausse des prix des produits pétroliers durement ressentie dans les transports


Un climat de crispation générale est constaté actuellement dans la population congolaise confrontée à une hausse jamais vécue auparavant des prix des produits pétroliers avec pour effets d'entrainement une surenchère du coût des transports et du reste de denrées alimentaires et autres produits de consommation. De mémoire des Congolais, jamais les hausses des prix pétroliers ne se sont effectuées avec les proportions actuelles dans une intervalle de 25 jours.

Une gérante de station service de la capitale ayant requis l'anonymat révèle que la première hausse intervenue le 24 mai a fait passer le prix du litre d'essence à la pompe de 705 F.C. à 790 F.C., tandis que le gas oil passait lui de 700 F.C. à 785 F.C. Vingt-cinq jours seulement plus tard, soit le 19 juin, il est intervenu une nouvelle hausse fixant le prix du litre d'essence à la pompe de 790 F.C. à 825 F.C., à côté du gas oil reparti de 785 F.C. à 820 F.C.

Ces spectaculaires hausses ont été ressenties durement par la population congolaise qui s'est toujours plainte du manque de réajustement des rémunérations pour mitiger les cruelles retombées de la surenchère pétrolière. Les décideurs ont beau évoquer la vertigineuse montée du baril de pétrole sur le marché international comme cause des hausses des prix auxquels la RDC fait face, le public croit à de la négligence de la part des gestionnaires du pays.

Transporteurs en désarroi !

Parmi les transporteurs privés de la capitale dont la majorité s'est refusée à commenter les hausses des prix pétroliers, l'un d'entre eux répondant au nom d'Isidore Kinavuidi exprime le désarroi devant lequel sa profession est placée. "L'actuelle hausse, a-t-il déclaré, intervient à un mauvais moment: la veille des vacances qui nous prive déjà maintenant d'une bonne partie de notre clientèle que sont les élèves et les étudiants".

"Il y a aussi le fait que le réajustement du tarif de transport que nous sommes obligés d'appliquer énerve la grande partie de nos passagers qui sont des fonctionnaires déjà mal payés. Nous remarquons que certains de ces clients habituels réduisent carrément leurs déplacements, ce qui diminue nos recettes".

Le même transporteur privé déplore qu'il n'arrive plus à constituer le montant de versement des recettes journalières convenues avec le propriétaire du véhicule qu'il exploite. Plus loin il laisse entendre que cette situation annonce des lendemains qui ne chantent pas avec des risques sérieux de mouvement de mécontentement et de soulèvement populaire.

Par ailleurs, un travailleur également du secteur privé visiblement affecté déballe son dépit face aux déboires du relèvement du coût de transport consécutif de la hausse des prix des produits pétroliers. Ce travailleur exaspéré, un certain Alexandre Kashala qui a accepté de parler sans détours en s'exprimant en langue nationale (Lingala), clame en fait tout haut ce que tout le monde dit tout bas.

Il se plaint de la modicité de ses revenus qui ne lui permettent pas de supporter le nouveau tarif de transport pour des personnes comme lui habitant l'extrémité de la ville en banlieue dans la commune de Nsele. Il énumère la série de dépenses auxquelles il fait face, de la difficulté à subvenir aux besoins de sa famille, jusqu'à des dépenses des frais scolaires des enfants que la nouvelle conjoncture impose.

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La menace de tensions sociales ainsi entrevue est déjà perçue dans les milieux de certains regroupements sociaux, notamment dans les cercles du principal mouvement de l'opposition politique absente dans les institutions du pays, en l'occurrence l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Un des leaders de cette formation politique avait même annoncé pour mardi une marche de ses partisans sur les rues de Kinshasa, en signe de protestation contre les hausses des produits pétroliers. Mais la manifestation qui avait tout l'air d'enchères politiques n'avait plus eu lieu, comme cela a été constaté en fin de journée, alors que l'organisateur concerné de la marche n'avait pu être joint pour fixer l'opinion.

La perception de la situation dans les milieux du patronat est tout aussi inquiétante. Un représentant de l'association patronale, la FEC (Fédération des entreprises du Congo), a lui aussi acepté de s'exprimer sous le couvert de l'anonymat. Les pertinentes révélations qu'il a faites autour du relèvement actuel des prix des produits pétroliers méritent de retenir l'attention.

Selon le délégué de l'association patronale, la FEC avait prévenu les autorités gouvernementales depuis l'année dernière de la menace de débordement des prix de divers produits de consommation en République démocratique du Congo. Le patronat congolais avait présenté une série de propositions allant dans le sens de la maîtrise de l'envolée des prix qui s'esquissait avant même la hausse pétrolière sur le marché mondial.

Une troisième hausse reportée

Les importateurs des produits pétroliers distribués dans le pays ont été contraints d'adapter leurs prix de vente sur le marché congolais pour assurer le renouvellement de leurs stocks et éviter la pénurie qui allait ramener le désastre vécu il y a quelques années avec de longues files d'attente dans les stations service et une quasi parlysie du secteur des transports.

Les concertations qui se mènent actuellement entre la FEC et les autorités gouvernementales pour parer à la situation semblent ne pas concilier harmonieusement les vues des deux parties, a confié le délégué du patronat. Ce dernier a fait remarquer que le week-end dernier le ministre de l'Economie nationale a failli décider une troisième hausse des prix pétroliers. L'autorité économique congolaise a été dissuadée de relancer les prix à cause du climat morbide créé au Parlement à l'occasion de l'interpellation du ministre des hydrocarbures sur la gestion de ce secteur énergétique clé.

Pour le patronat, si le gouvernement n'adopte pas une politique volontariste de programmation préventive à long terme et d'assainissement de tout l'environnement économique, notamment en relançant la production interne, sa démarche de politique d'autruche n'amènera jamais les solutions appropriées pour de lendemains meilleurs. Une façon ou une autre de prédire que les nuages sombres qui s'amoncellent à l'horizon n'annoncent pas de beaux jours pour le pays.

Les autres raisons qui amènent cette vision pessimiste est le constat de combinaison d'autres facteurs négatifs tels, a encore révélé le représentant de la FEC, le récent relèvement du Smig porté de 1 à 3 dollars à partir du mois de juillet prochain, relèvement que bon nombre d'entreprises se disent ne pas être capables de supporter, tout comme la période de grandes dépenses de la veille de la rentrée scolaire qui a toujours traumatisé les parents. Alors, a clairement laissé entendre le délégué de la FEC, gare à la spirale actuelle des prix de pétrole qui risque de se révéléer détonatrice d'explosion sociale comme le pays l'a vécue lors du débordement des pillages de triste mémoire.
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Nicolas Sarkozy tente un retour par le Proche-Orient


Boudé par une majorité de ses compatriotes après seulement une année d’exercice à la tête de l’Etat français, Nicolas Sarkozy a saisi l’opportunité de l’accession très prochaine de son pays à la présidence de l’Union européenne pour tenter de redorer son blason en effectuant une périlleuse visite d’Etat en Israël.

Profitant de l’absence de la diplomatie américaine, en vacances pour cause de campagne pour l’élection du futur président des Etats-Unis, Nicolas Sarkozy a multiplié les efforts en Israël pour créer de l’espace en faveur d’une médiation européenne dans le conflit israélo-arabe.

A chacun de ses interlocuteurs israéliens ou palestiniens et devant la Knesset, le parlement israélien, le chef de l'Etat français s'est présenté en "faiseur de paix", avec la volonté d'apporter sa pierre à une relance du processus élaboré fin 2007 à Annapolis sous les auspices du président américain George Bush.

Il a ainsi rappelé les conditions à ses yeux indispensables à une paix durable entre Palestiniens et Israéliens, de la création d'un Etat palestinien au gel de la colonisation juive, sans oublier le droit intangible de l'Etat hébreu à la sécurité.

"La France est prête à apporter sa garantie, prête à mobiliser sa diplomatie, ses ressources, ses soldats", a déclaré lundi M. Sarkozy devant le Parlement israélien, tandis qu’un autre responsable français faisait savoir que la France était également prête à accueillir sur son sol des négociations entre Israël et la Syrie ou le Liban.

"L'Europe n'a pas été assez présente politiquement (...)", a estimé le chef de l’Etat français, qui s’est dit persuadé que « pour que vous puissiez faire la paix, il faut avoir un troisième partenaire qui arrive et qui vous dise avec honnêteté 'voilà, on va vous aider parce qu'on est décidé à être amis avec les deux côtés' ".

Traditionnellement très proches des Américains, les Israéliens, qui viennent précisément d'engager des négociations avec l'UE en vue d'approfondir leurs relations, ont accueilli avec bienveillance la proposition de Nicolas Sarkozy.

"Les propos du président français ont été reçus très chaleureusement en Israël", a par exemple affirmé Mark Regev, le porte-parole du Premier ministre israélien Ehud Olmert, ajoutant que "cela donne à l'Europe une plus grande opportunité d'influencer le processus de paix".

Il en est de même côté arabe où le président palestinien Mahmoud Abbas a lui aussi souhaité que "l'Europe joue un rôle politique actif dans le processus de paix".

De là à dire que la présidence française suffira à l'Europe pour s'imposer au Proche Orient, il n’y a qu’un pas, vite franchi par certains proches du président français, qui n’hésitent pas à affirmer que "la magie du verbe, ça compte dans la région".

Mais bien malin qui parierait que cet essai réussi en politique étrangère réconciliera les Français avec leur Président.

Simon-Pierre Ndouba
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"One-one, petite tête, blessés de guerre": comment éviter les pièges du dollar

Le dollar américain est la monnaie de référence à Kinshasa, capitale de la RDC d'environ 8 millions d'habitants. Démonétisation, dévaluation, billets délabrés "blessés de guerre", le franc congolais, FC, a perdu sa valeur en faveur du dollar et de plus en plus, l'euro.

Pourtant, jusque dans les années 70, 1 FC équivalait à 2 $. Aujourd'hui, 1 FC vaut 0,0018 $. Face à cette faiblesse du franc congolais, c'est la ruée vers le dollar. Mais l'utilisation des billets verts réserve parfois des surprises :
  • Les billets de 1 $ américain appelés "one-one" ne sont pas acceptés dans les transactions courantes. seules les ambassades américaine et britannique les acceptent dans le seul cas de paiement du visa qui coute 36 $ c'est-à-dire 35 $ plus 1 $. Mais en revanche à l'Est de la RDC, ces billets sont consommés sans problème.

  • Les billets de 2 $ américains ne sont pas consommés à Kinshasa. Mais à l'Est du pays, si. Chez les échangeurs kinois, un billet de 2 $ vaut la moitié, donc 1 $.

  • Les billets "mutu muké", c'est-à-dire "petite tête", sont généralement refusés. Les "petite tête" sont des billets mis en circulation depuis les années 1950 jusque 1987. Ce sont des billets sans filigrane. A certains endroit, chez les "cambistes" (échangeurs), par exemple, on les échange à un taux inférieur. Un billet de "100 $ petite tête" a la valeur de 90 $ "grosse tête".

  • Les billets de la série 1988, comporte deux catégories. Il existe de billets avec et des billets sans filigrane. Ceux-ci sont les seuls acceptés dans cette série.

  • Les billets de la série 1996 jusque 2000, sont "bouffés" (acceptés, consommés) à Kinshasa, mais attention, sauf à l'Est de la RDC où seuls les billets émis à partir de 2000 sont consommés.

  • Les dollars déchirés sont refusés partout mais pas les euros (en billet seulement, les pièces sont refusées), même dans les banques et même aussi à l'ambassade américaine. Les "cambistes" les échangent à un taux inférieur aussi.

Malgré le passage à l'euro, les "cambistes" kinois échangent encore les francs français, les francs belges, suisses, livre sterling et autres monnaies européennes.

Dernier conseil. Selon Wall Street Kinshasa, le célèbre marché local d'échange, 1 Euro = 860 FC, 1 $ US = 560 FC, 1 FCA = 1 FC

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Mugabe-Tsvangirai: face-à-face, deux figures politiques du Zimbabwe


Robert Mugabe, le libérateur oppresseur

Fils d'un immigré du Nyassaland, Robert Gabriel Mugabe est un homme politique zimbabwéen né le 21 février 1924. Il a été premier ministre du Zimbabwe de 1980 à 1987 et président depuis 1987.

Longtemps considéré comme l'un des "pères de l’indépendance" de l'ancienne Rhodésie du Sud, l'ancien chef de guérilla a plongé l'ancien grenier à blé de l'Afrique dans la dictature et, depuis le début des années 2000, dans la pénurie alimentaire la plus grave de l'histoire du pays...

Diplômé en enseignement à l'âge de 17 ans, il rejoint l'université de Fort Hare en Afrique du Sud pour y étudier l'anglais et l'histoire. Il y côtoie Julius Nyerere, Herbert Chitepo, Robert Sobukwe et Kenneth Kaunda.

En 1960, il revient en Rhodésie du Sud, converti à l'idéologie marxiste et se déclarant "marxiste-léniniste-maoïste". Il se joint au Ndébélé Joshua Nkomo et au parti national démocratique (National Democratic Party - NDP), qui devient par la suite Zimbabwe African Peoples Union (ZAPU), immédiatement interdit par le gouvernement blanc de Ian Smith.

En 1963, Robert Mugabe crée son propre parti, le Zimbabwe African National Union (ZANU), avec le révérend Ndabaningi Sithole et l'avocat Herbert Chitepo. Il en devient secrétaire général. La ZANU et la ZAPU.

Le 18 avril 1980, Robert Mugabe devient le premier Premier ministre du nouvel Etat du Zimbabwe et Canaan Banana le premier président. Au pouvoir, il tente d'incorporer la ZAPU dans sa ZANU et offre à Nkomo de prestigieux portefeuilles ministériels. Mais les revendications et les attentes sociales des Shonas l'entraînent à mener une politique plus nationaliste et ethnique.

En 1982, pour fêter les 2 ans d'indépendance, il fait rebaptiser toutes les villes du pays à commencer par Salisbury désormais Harare. En 1983, une rébellion ndébélé met fin à l'union ZANU-ZAPU et une guerre civile ensanglante la province du Matabeleland. Robert Mugabe y déploie « sa » 5e brigade, une force spéciale formée par des instructeurs nord-coréens. Nkomo est démis de ses fonctions. La répression de l'armée est brutale contre les ndébélés. On dénombrera 10 000 victimes.

En 1987, un accord de paix met fin à la guerre civile et la ZAPU se fond enfin dans la nouvelle ZANU-PF. C'est également l'année de la fin du collège électoral blanc et de leur représentation assurée de 20 députés signifiant la fin du rôle politique des blancs dans le pays. C'est aussi l'année où Mugabe prend la fonction de président de la république aux pouvoirs élargis, abolissant le poste de premier ministre.

A 83 ans, Robert Mugabe entend s'accrocher au pouvoir jusqu'à sa mort. A l'approche de l'élection présidentielle prévue l'an prochain, Mugabe n'a pas l'intention de passer la main, même si certains de ses lieutenants aimeraient bien le pousser vers la sortie. Ses voisins d'Afrique australe seraient eux-aussi tentés de lui donner gentiment un coup de pouce vers la retraite, un pas que l'Afrique du Sud, la principale puissance régionale, a hésité à franchir jusqu'ici. Mugabe peut aussi compter sur le soutien sonnant et trébuchant de la Chine pour renflouer ses caisses vides, et tenir ainsi à la tête d'un pays exsangue et démoralisé, défiant le reste du monde et son propre peuple. Jusqu'à quand?

Morgan Tsvangirai, l' infatigable opposant

Morgan Tsvangirai incarne au Zimbabwe l'opposition à l'inamovible président Robert Mugabe. Issu d'un milieu modeste, il est né en 1952 à Gutu, dans l'est du pays. Il a dû interrompre ses brèves études afin d'aider à nourrir sa nombreuse famille, dont il est l'aîné.

Après un passage dans l'industrie du textile, le jeune Morgan est embauché comme mineur pour une compagnie d'extraction de nickel à Bindura, où il vit pendant une dizaine d'années. C'est à ce moment-là, dans les années 70, que se tient la lutte armée contre le régime blanc d'Ian Smith. Morgan Tsvangirai se tient à l'écart, ce qui lui vaudra par la suite les remontrances de Robert Mugabe.

Tsvangirai fait ses premières armes dans le syndicalisme. Sa fougue et son activisme le propulsent au poste de chef de section du syndicat Associate Mine Workers Union. Il sera ensuite choisi comme l'un des responsables du National Mine Workers Union, avant de devenir secrétaire général du Zimbabwe Congress of Trade Unions en 1988.

Orateur de grande éloquence, Morgan Tsvangirai donne de multiples conférences dans les universités d'Afrique et d'ailleurs. Il s'exprime aussi dans le cadre de nombreuses rencontres internationales. Son propos est souvent incisif quand il s'agit de Robert Mugabe, qu'il n'hésite pas à qualifier de "despote dérangé". On lui reproche toutefois d'être parfois impulsif.

En février 2000, le MDC fait campagne contre le référendum sur la réforme de la Constitution. Avec la victoire du non, Tsvangirai inflige une défaite historique à Robert Mugabe. En juin, lors des élections législatives, le MDC remporte 57 sièges, contre 62 pour le ZANU-PF de Robert Mugabe, brisant ainsi le monopole du parti au pouvoir depuis 20 ans. Tsvangirai n'est cependant pas élu.

Il se présente, en mars 2000, à l'élection présidentielle contre Robert Mugabe. L'élection est, selon de nombreux observateurs, entachée de fraudes et Mugabe est réélu avec 57% des suffrages (contre plus de 90% habituellement) contre 43% à Tsvangirai.

En mars 2007, le chef du MDC est passé à tabac puis incarcéré après une manifestation interdite par le gouvernement et organisée par des mouvements de l'opposition rassemblés autour de la coalition Save Zimbabwe Campaign (Campagne pour sauver le Zimbabwe). L'opposition protestait contre l'interdiction des manifestations et rassemblements politiques, et la crise socio-économique. Elle manifestait aussi contre l'intention du président Robert Mugabe de briguer un nouveau mandat en 2008.

Dernière confrontation en date et qui est toujours en vigueur: les élections générales du 29 mars 2008. Les résultats de la présidentielle accordent une légère avance à l'opposant Morgan Tsvangirai (47,9 % des suffrages, contre 43,2 % pour Robert Mugabe). Un deuxième tour aura lieu le 27 juin 2008.

Quant aux élections législatives, le MDC y a remporté 109 sièges contre 97 pour le ZANU-PF de Mugabe.
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Où en sont les "cinq chantiers" de Joseph Kabila?


Annoncés avec pompe pendant la campagne présidentielle et, plus formellement, à l'occasion de l'investiture du Chef de l'Etat en 2006, les cinq chantiers piétinent selon beaucoup de kinois.

Près de deux ans, en effet, après la mise en place des institutions issues des urnes, les cinq domaines prioritaires, ou plutôt les cinq chantiers, à savoir les infrastructures, l' eau et l'électricité, l'emploi, l'éducation ainsi que la santé ne sont qu'à l'étape embryonnaire. Si non, comment comprendre qu'un mois après l'arrivée des 14.000 tonnes d'engins chinois pour le début des chantiers, rien n'est signalé sur terrain.

La plupart des routes, du moins dans la capitale, sont à leur état de délabrement initial, si elles se détériorent pas davantage. C'est ce que soutient Alain Malunga qui croit dur comme fer que la situation des tronçons routiers ne favorise pas l'évacuation des produits des centres de production vers les centres de consommation .

Pour Badjo,habitant la commune de Selembao, le chantier "eau et électricité" n'a porté aucun fruit jusque-là. Les kinois manquent d'eau potable et sont obligés de vivre dans le noir.

Quant à la santé, Loth Kitoko, étudiant à l'Institut du Pétrole et du Gaz, tout en constatant le retard pris dans ce secteur , estime qu'il faut accorder le temps au gouvernement qui, au bout de quelques mois, pourrait répondre aux attentes de la population.

Comme tous les autres chantiers, le chantier emploi n'est pas du tout reluisant . C'est ce qu'affirme Pisco Mendje, étudiant en électricité à l'Institut Supérieur des Techniques Appliquées.

S'agissant enfin de l'éducation, Bobo Kitumu, communicologue, dresse un bilan négatif. Ecouter le son (35 secondes).

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Selon les animateurs de l'opposition, les cinq chantiers ne sont qu'un slogan en vue d'aider le pouvoir à vendre ses illusions.
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Quarante-huit ans après l'indépendance, que de temps perdu !

Dans moins d'une semaine, la République démocratique du Congo va célébrer le quarantehuitième anniversaire de son indépendance. De l'Etat indépendant du Congo de Léopold II à la RDC de Joseph Kabila en passant par la colonie belge et la période du règne de Maréchal Mobutu Sese Seko, plusieurs décennies se sont écoulées, effacées comme la glace qui fond sous le soleil tropical. Le pays est resté le même. Les réalités aussi.

Le Belge est demeuré dans ses préjugés. Le complexe de supériorité devant le Congolais sommé à vivre dans le cadre du paternalisme. La cession du Congo à la Belgique par Léopold II est considérée par l'historiographie africaine comme "les deux narines d'un nez".

Que nous reste du patrimoine laissé par les Belges?

Comparaison n'est pas raison. Des progrès notables ont été enregistrés après cette période.

Les infrastructures routières, hospitalières et même scolaires ont été construites pour des besoins de la colonie: évacuation des matières premières, formation des hommes valides et aptes aux métiers. En d'autres termes des auxiliaires de l'homme belge.

Les traces laissées par la Belgique au Congo continuent à servir les Congolais après la disparition prématurée des leaders de l'Indépendance dont Lumumba et Kassavubu, emportés par la maladresse due à l'impréparation.

Que nous reste du patrimoine laissé par les Belges? Cette question qui raisonne dans les cervelles du Congolais a son essence dans la réflexion que doit se faire l'élite congolaise lorsqu'elle observe le vécu quotidien de ses compatriotes.

Le Congolais mange une seule fois les deux jours. Dans certaines familles, les repas sont alternés entre adultes et enfants faute de moyens.

Le chômage bas son plein faute d'industries et usines, pillées pendant les années 90. D'autres secteurs pourvoyeurs d'emploi ont tout simplement été fermés consécutivement à la mauvaise gestion des congolais pendant la "zaïrianisation" (privatisation) des biens appartenant aux étrangers. La RDC paie aujourd'hui l'inconstance de ses dirigeants qui n'ont pas su gérer correctement le patrimoine légué par les belges.

Parallèlement à la crise économique qui secoue fortement le pays, le Congolais vit au rythme de la querelle entre ses dirigeants et les autorités belges au sujet de la bonne gouvernance.

Inflation à outrance de la monnaie, salaires de misère, chômage

Le bilan, après quarante-huit ans de l'indépendance peut se résumer à titre de déchirement du tissu économique, l'inflation à outrance de la monnaie, les salaires de misère, le chômage. C'est le lot quotidien que vit le Congolais qui ne sait pas à quel saint se vouer.

Outre ces aspects d'ordre social, on peut épingler la dérive totalitaire constatée dans le chef de dirigeants. Ces derniers n'hésitent pas à réprimer moindre position divergeant à leurs lignes de conduite. Les journalistes sont parmi ceux-là qui en paient les frais.

Dans cette sauce indigeste, viennent s'ajouter d'autres ingrédients notamment les guerres à répétition qui rappellent les sécessions de triste mémoire à la seule différence qu' actuellement les causes sont liées à la frustration et à l'exclusion.

L'Est du pays en paie les conséquences devant l'œil médusé des missions des Nations unies apparemment boudées par les populations locales pour incapacité de les protéger.

L'ouest du pays vit au rythme de la répression par la police nationale des adeptes du mouvement mystico-religieux communément appelé "bundu dia kongo"(le cœur du peuple kongo, ndlr) qui veut restaurer les limites du royaume kongo tronquées par la conférence de Berlin. Le sang a récemment coulé dans la province du Bas-Congo, sans que les auteurs soient punis.

Les résultats concrets des "cinq chantiers" se font attendre

Devant ce tableau sombre, certaines solutions ont été préconisées à travers des projets pharaoniques : les cinq chantiers.

Les Congolais demeurent sceptiques quant à la réalisation de ces projets dont le début continue à se faire attendre.

L'homme de rue a encore frais en mémoire, les tonnes de matériel roulant importé d'Allemagne ayant échoué dans les forêts de Bandundu et de l'Equateur sans avoir été utilisé et qui constitue aujourd'hui de la mitraille vendue aux libanais.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les Congolais pensent à la réédition de la situation des années 90. D'où le scepticisme et la méfiance.

Les politiciens congolais n'aiment ni contrôle ni les conseils constructifs .Ce que les belges qui avaient exporté leurs querelles intestines au Congo ne comprennent pas encore. Le ministre belge des Affaires étrangères De Gucht n'oubliera pas de si tôt la colère de Kabila et de sa famille politique contre ces propos, pourtant pédagogiques.

Les tiraillements consécutifs à la remarque de M. De Gucht ont failli provoqué la rupture des relations diplomatique entre les deux pays dont l'avertissement fut la fermeture , sur demande expresse du gouvernement congolais, des consulats de la Belgique à Lubumbashi et à Bukavu.

Les mésententes entre les autorités de deux pays avaient abouti en 1967 , à la nationalisation de la GECAMINES, la plus grande industrie extractive des matières précieuses du pays avant la "zairianisation" des biens des étrangers. Les conséquences sont connues de tous.

La ville de Kananga connait depuis une semaine un mouvement peu habituel de politiciens qui s'y rendent en masse pour participer aux festivités de 48 ans de l'indépendance du pays. Circonstance oblige. Il faut paraitre devant les yeux des décideurs comme des militants inconditionnels en prévision du remaniement ministériel en vue. Le poste ministériel est synonyme de l'aisance matérielle avec toutes les conséquence que cela implique dans la gestion des affaires publiques.

Les Congolais ont besoin d'un pays où il fait beau vivre. Les bonnes routes, les soins médicaux pour tous, le renouvellent de l'outil de travail de l'administration publique, les salaires décents, la lutte contre l'impunité et la corruption, la distribution équitable du revenu national.

Agir autrement, c'est sacrifier tout un peuple qui a raison d'appliquer la vindicte populaire contre les dirigeants véreux.

LOTO
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mardi 24 juin 2008

Les "liasses incomplètes" de billets amputent le pouvoir d'achat des Congolais

La République démocratique du Congo observe un phénomène non moins important dans son circuit monétaire. Les manquants dans les liasses des billets de banque servis aux clients de certaines banques commerciales

Parmi les victimes, on compte notamment les fonctionnaires de l'Etat, les policiers et les militaires dont le pouvoir d'achat n'est pas enviable.

Dans une laisse, il y a souvent le manquant de l'ordre de 5 billets ( une liasse compte 25 billets).
Cette situation provoque souvent les mécontentements au sein de la masse ouvrière qui épingle les comptables et autres agents payeurs comme étant à la base de cette fraude tant décriée.

Il est bon de noter que des agents de ces banques de dépôt sont commis dans les grandes sociétés de la place pour récolter les fonds, le recompter et les convoyer vers leurs entreprises respectives.

Le système de vérification n'est pas performant pour déceler les irrégularités. Le comptage se fait soit par bottes, soit par sacs. Ainsi, les petits détails échappent parfois à leur observation.

Les colis déposés dans cette circonstance de temps, de lieu et de manière sont servis aux clients avec toutes les conséquences que cela implique.

M. Vangu Kitulanda, spécialiste en matières financières donne ses appréciations sur cette situation. Ecouter (35 sec)

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Un autre fait observé, c'est la présence sur les bottes d'argent de signatures d' agents compteurs et vérificateurs qui, lors des réclamations, ne sont ni interpelés ni sanctionnés.

Les agents de la fonction publique qui se réunissent quotidiennement à la place "Golgotha" affirment sous l'anonymat que la situation dont ils sont victimes à chaque paie crée des conflits sur leurs lieux de travail et même dans leurs foyers."Golgotha" symbolise la crucifixion de Jésus Christ par les Juifs. De même que les travailleurs congolais se sentent écraser- comme le Christ- par leurs propres compatriotes tenant du pouvoir.

Bientôt de nouveaux billets à valeur faciale plus élevée

Les agents commis à la paie des salaires qui sont toujours victimes de la colère des travailleurs éprouvent des difficultés majeures devant l'intransigeance des banquiers qui réagissent rarement à leurs revendications.

Par ailleurs, la banque centrale du Congo, autorité monétaire du pays, ne recycle pas les billets. Dans le système normal, les billets impropres à la consommation doivent être incinérés et remplacés par des nouveaux, visibles seulement sur les tables des cambistes lors de la paie de certains dignitaires notamment les ministres, les députés et autres gestionnaires d'entreprises publique.

La banque centrale du Congo est à ce niveau indexée par la population dans la fabrication de la monnaie en recourant à la planche à billets par l'entremise de l'hôtel des monnaies.

Dans le même chapitre, le gouverneur de la banque centrale du Congo, M. Masangu Mulongo a annoncé le lancement prochain des billets à valeur faciale élevée. Ce qui va encore accentuer l'inflation et provoquer la présence de tonnes des francs congolais sur le terrain économique (voir le site du ministère des Finances pour en savoir plus sur la fabrication des billets).

"Dollaralisation" de l'économie congolaise Le financement monétaire du déficit de l'Etat, les affrontements armés, la rareté des devises sur le marché sont autant de raisons qui expliquent le recul de la monnaie congolaise par rapport aux devises étrangères. C'est ce qui conduit à la « dollarisation » de l'économie congolaise suite à la dépréciation de la devise nationale et la présence sur le marché d'une masse impressionnante de francs congolais qui échappent au contrôle de l'autorité monétaire au grand dam de la fédération des entreprises du Congo (FEC) qui assiste impuissant à la résurgence des pressions inflationnistes.

Le métier cambial n'est pas règlementé en République Démocratique du Congo. Les cambistes sont éparpillés à travers la ville et imposent leur loi au vue et au su des autorités compétentes qui tentent maintes fois et sans succès, de les dissuader.Ils prestent sous le parapluie de certains dignitaires. C'est de ce coté là qu'on infiltre la fausse monnaie (étrangère comme congolaise).

Des gros poissons dans le filet

Des gros poissons sont tombés récemment dans le piège des banques commerciales. Les revendications viennent du Kasaï Occidental où les députés provinciaux ont voté dernièrement une motion pour interpeler toutes les personnes impliquées dans la paie de leurs émoluments et des salaires de fonctionnaires de l'Etat.Les députés du Kasaï occidental avaient constaté des manquants considérables dans leurs revenus mensuels après avoir enregistré, dans ce cadre, plusieurs plaintes émanant des agents de la fonction publique.Espérons que c'est un déclic qui va pousser le pouvoir public à prendre des mesures drastiques pour mettre un terme à cette fraude.

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lundi 23 juin 2008

J.O Beijing 2008: le Congo présent dans 7 disciplines

Dans le cadre des Jeux Olympiques (JO) prévus en août 2008 à Pékin (Chine), la RDC se présentera avec une délégation de près d'une quarantaine de personnes conduite par le ministre de la jeunesse et des sports. Composée de quinze athlètes et plus d'une vingtaine d'officiels parmi lesquels les membres du comité olympique national, cette délégation compte parmi les athlètes les plus attendus à Pékin, deux pongistes d'origine chinoise et nigériane.

Sept disciplines sont retenues pour le Congo à savoir : l'athlétisme, le judo, l'escrime, la natation, le lutte, le tennis de table et le tækwondo. Le Congo mise sur trois disciplines dont les athlètes présentent des performances acceptables au niveau continental notamment la natation, le judo et le tennis de table.

Il est prévu, peu de temps avant la manifestation, un stage d'amélioration de performances de tous ces athlètes en Allemagne. Il sied de rappeler que la première participation du Congo aux JO remonte à 1968 à Mexico (Mexique) et malgré ses multiples participations au JO, le pays n'a jamais remporté une seule médaille.

Le savez-vous?

Début des jeux olympiques: Tout a commencé en 884 avant J.C.dans la ville sacrée d'Olympie. L'origine du nom de l'épreuve "marathon" remonte à 490 av J.C. Les Grecs et les Perses bataillent alors près du village de Marathon, à une quarantaine de kilomètres au nord d'Athènes. Un soldat grec court depuis le champ de bataille jusqu'à Athènes afin d'annoncer la victoire de son peuple. Arrivé à l'Acropole, il meurt épuisé. En 1896 lors des Jeux Olympiques d'Athènes, une course à pied reliant Marathon au stade olympique est organisée : c'est la naissance du marathon olympique.

Les grandes dates des Jeux Olympiques

- 884 av J.C. : Iphitos, roi d'Elis, consulte la Pythie de Delphes. Voulant remédier aux guerres fratricides (avec Sparte) qui déchirent la péninsule, il décide d'instaurer les jeux dans la ville sacrée d'Olympie.
- 1er juillet 776 av J.C. : les premiers Jeux Olympiques de l'histoire.
- 394 après J.C. : abolition des Jeux Olympiques par l'empereur romain Théodose Ier, qui craint une résurgence de rites païens.
- 1894 : Création du Comité International Olympique (CIO), présidé par Pierre de Coubertin.
- 1896 : rétablissement des Jeux Olympiques à Athènes grâce à Pierre de Coubertin, Dimitrios Vikelas et d'autres personnalités internationales. Création du Comité International Olympique (CIO).
- 1900 : Paris accueille les premiers Jeux du siècle.
- 1920 - 1936 : Anvers, Paris, Amsterdam (première fois que l'athlétisme féminin participe aux Jeux) et Los Angeles organisent les JO. En 1936 c'est au tour de Berlin : Hitler voudra en faire une démonstration de force du régime nazi.
- 1924 : premiers Jeux Olympiques d'hiver, à Chamonix.
- 1948 : premiers Jeux de l'après Deuxième guerre mondiale, à Londres. L'Allemagne et le Japon ne sont pas invités.
- 1956 : premiers Jeux Olympiques en Australie (Melbourne).
- 1960 : première retransmission télévisuelle des Jeux (à Rome) en direct.
- 1968 : Mexico accueille les Jeux. 10 jours auparavant, le pouvoir mexicain avait fait tirer sur une foule d'étudiants qui manifestaient (massacre de la "Place des Trois Cultures").
- 1980 : jeux de Moscou boycottés par les Américains en raison de l'invasion de l'Afghanistan par l'URSS.
- 1992 : Barcelone accueille les jeux. L'Afrique du Sud fait son retour après avoir renoncé à l'apartheid.
- 1996 : Atlanta, la ville de Coca-Cola, est choisie pour le centenaire des JO, malgré la candidature d'Athènes.
- 2004 : Athènes reçoit les JO, 108 ans après l'instauration des Jeux modernes.
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Les coulisses de la formation des jounalistes du Web à Kinshasa

Depuis le 18 juin dernier, Simon-Pierre Ndouba, journaliste à l'Agence Centrafrique Presse à Bangui (Centrafrique), prend part à un séminaire sur le journalisme web organisé au Cedesurk, à Kinshasa.
Pour M. Ndouba, le séjour à Kin n'est pas de tout repos en raison des déboires vécus dans les hôtels de la capitale congolaise.
écouter l'interview (40 sec.)
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Mais il en faut plus pour entamer le moral de notre journaliste centrafricain, qui estime en avoir vu d'autres dans de nombreux pays africains, et qui fait contre mauvaise fortune bon coeur, en se concentrant sur ce qu'il considère être l'essentiel, à savoir les enseignements du séminaire.


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Léopards-réquins 5-1: les supporters congolais partagés

L'équipe nationale de la République Démocratique du Congo, a marché littéralement sur son homologue de Djibouti su la marque de cinq buts contre un , match comptant pour la quatrième journée des éliminatoires combinés CAN-coupe du monde .

A la mi-temps, les léopards de la RDC menaient par deux buts à zéro. Les buts de l'équipe nationale de la RDC ont été marqués par le capitaine Shabani Nonda(3),Tsholola(1)et Mbokani(1).

Lors de la phase aller disputée, il ya une semaine à Djibouti , les congolais l'avaient emporté par six réalisations contre zéro.

Le public congolais qui a fait le déplacement du stade des martyrs pour suivre cette rencontre sportive ainsi que les supporters restés cloués à leurs postes téléviseurs pour suivre ce match ont été quelque peu déçu de la prestation de leur équipe dont le résultat n'a pas rencontré leur entente.

Pour un congolais moyen, il fallait réaliser un score plus éloquent que celui du match joué à l'extérieur d'autant plus que les poulains de l'entraineur Neveu qui évoluaient sur leur propre terrain et devant leur public avaient tous les atouts psychologiques pour remporter largement la partie sans encaisser un moindre but surtout que dans leur groupe les résultats sont très serrés et doivent compter lourdement lors du finish dans le cadre de goals à verage.

D'autres supporters avertis soutiennent que le score du match de dimanche est un bon résultat qui classe les Léopards en tête du classement du groupe 12.

Ecoutons l'avis du journaliste L. K.
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Pour en savoir plus , lisez la synthèse des journalistes de Radio Okapi sur tous les résultats réalisés par les douze groupes.
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Le week-end d'un journaliste à Kinshasa

Pour beaucoup d'habitants de la ville de Kinshasa, en RDC, le week-end dernier aura été très mouvementé, plus que d'habitude, en raison notamment de la rencontre sportive, hier dimanche, au cours de laquelle les Léopards ont croisé le fer avec les Requins de Djibouti.

Certains kinois, par contre, loin de l'univers sportif, ont meublé autrement leur week-end, tel ce professionnel des médias...



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Après une semaine de dur labeur , il était nécessaire pour ce journaliste de prendre un petit temps pour se détendre afin de commencer la semaine avec beaucoup d'enthousiasme.
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Match RDC-Djibouti: pas d'euphorie outre mesure!

Le match de football qui a opposé dimanche après midi au Stade des Martyrs de Kinshasa la formation de la RDC, Les Léopards, à celle de Djibouti, les Requins, dans le cadre des doubles éliminatoires CAN et Mondial 2010, n'a pas suscité d'emballement général dans le public congolais. Le match aller que les deux équipes ont disputé une dizaine de jours auparavant à Djibouti s'était soldée par une écrasante victoire des Léopards sur les Requins avec un score de 5 buts à zéro, ce qui avait déjà rassuré les congolais de la victoire finale de leur équipe à la phase retour de Kinshasa.De quoi croire à un moindre emballement de leur part pour le match dans la capitale congolaise.

A côté des kinois fanatiques du ballon rond qui sont toutefois allés envahir le stade pour applaudir l'équipe nationale congolaise, il s'est trouvé plusieurs autres affichant moins d'enthousiasme et ayant préféré suivre calmement le derby à la télévision chez eux. Un de ces télespectateurs joint au téléphone a révélé, en effet, avoir suivi le match RDC-Djibouti de dimanche devant sa télévision chez lui.

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Il se constate que le télespectateur qui répondait ainsi aux questions de la rédaction du site a même confié avoir passé une agréable détente en délectant un de ses plats préférés que lui a présenté son épouse pendant qu'il suivait le match.
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